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«Impasse François Rude».
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Au numéro 08.
Un bijou au fond de l'impasse. |
Une petite maison de rien du tout dans une impasse complètement inconnu avec un grand nom
quand même et surprise une merveilleuse frise d'antéfixe du modèle le plus émouvant:
l'angelot qui fait de la balançoire sur une guirlande de fleurs.
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[antefixe: A19aa]
Il y a en ville plusieurs frises de ce type mais celle-ci est légèrement différente: l'angelot
a un drapé, la palme est symétrique, le lion plus poilu, et la balançoire se termine par deux
volutes, dans l'arc un collier de diamants plutôt que des trous.
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L'antéfixe s'appuie sur une petite frise en forme de rais de cœur très seyante. Apparemment
elle sert de cache bac à fleurs (lavande) des morceaux de zinc apparaissent ci et là. Tant que
cela n'abîme pas les angelots comme à droite, c'est plutôt agréable, mais!
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[toulousaine: T-0p1-s]
Ce petit bout de maison est tellement chouette que l'on se prend à se demander s'il ne s'agit
pas d'un morceau d'une plus grande qui en est serait la relique.
Par contre la boîte de connexion et la gouttière qui lui pleut dessus vont faire appel à notre
faculté d'abstraire les verrues.
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Façades en belles briques blondes comme le larmier et l'entourage
des issues.
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Alors là, quel heurtoir étonnant! Une main dans un décor de rocaille tient un marteau qui
frappe sous une grosse médaille dont on a du mal à lire la devise.
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Sur la médaille un chevalier épée au clair sur un fier destrier. Sur l'écu et sur la robe du
cheval un léopard avec une grande queue retroussée très élancé, on en voit trois.
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08, impasse François Rude.
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