Les Rues De Toulouse:
avenue victor Ségoffin.


Etabli par Michel Grau avec l'aide de Marie Watteau du Musée des Augustins et de celui de la Gare d'Orsay.


L'Avenue Victor Ségoffin joint les extrémités du boulevard Delacourtie et de l'avenue Crampel à la place du Busca. Elle est située dans le du quartier du Busca.
Attention, plusieurs maisons pourtant remarquables sont promises à la démolition pour sacrifier aux petits immeubles banaux, densification ravageuse!

Victor Ségoffin

Victor Ségoffin fait partie de cette « bande des toulousains » qui, à la fin du XIXe siècle, connut à Paris la consécration artistique et sociale. Après une courte formation dans sa ville natale, il est admis en 1888 à l’école des Beaux-Arts de Paris, où il est l’élève de Pierre Jules Cavelier, puis de Louis Ernest Barrias. Exposant régulièrement au Salon des Artistes français depuis 1890, il obtient le Grand prix de Rome en 1897. L’art de la renaissance, qu’il découvre avec émerveillement dans la ville éternelle, conforte son penchant pour le baroque. Portraitiste prolifique, Ségoffin immortalise dans un style nerveux bourgeois, hommes politiques et artistes renommés (portraits de Léon Bonnat, de Félix Ziem et d’Henri Harpignies conservés au musée d’Orsay).


Le mauvais génie.

Ses Oeuvres


La Danse sacrée.

Il se rend célèbre grâce à des oeuvres tel que «Victoire», «Danse sacrée» ou le «Suppliant», la «Danse profane». Le suppliant (1899) est une sculpture expressionniste soutenu par la nervosité de la facture et la densité de la patine. La Danse sacrée (1903), fière, altière, annonce un autre temps, un autre état d'esprit. Comme si la danse sortait elle aussi de ce XIXe siècle hypocrite où les hommes pratiquaient la «double morale» (l'une pour la famille, l'autre pour leurs plaisirs extérieurs). Comme si une libération s'esquissait au bout des outils et des pinceaux: celle de l'art, de la danse, et des femmes...
Il fait également des médailles telle celle du médecin Joachim Albarran pionnier de l'urologie à la fin du XIXème. Le buste de josé maria de Heredia jardin du Luxembourg date de 1905.

Sa carrière est également marquée par des oeuvres plus ambitieuses: «Mauvais Génie en 1892», «La Terre - La Vie - La Paix» en 1900 et plusieurs commandes de l’Etat dont «Le Temps» et le «Génie de l’Art» en 1907 et «Vercingétorix» en 1912 (Toulouse, musée des Augustins)..
Et même dans un cimetière parisien une statue du sculpteur Ségoffin érigée à la mémoire d'un caporal du 72e, mort pour la France à vingt ans, œuvre de tout premier ordre, représente une femme coiffée du casque de soldat et qui semble guetter, comme si elle était appuyée sur un parapet de tranchée.


jean Cottereau alias jean Chouan.


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