«Allées Jean Jaurès».

Au numéro 55.
Cariatides d'après les trois Grâces de Germain Pilon.



Aglaé, Thalie ou Euphrosyne ?
Voilà sous vos yeux le sommet, à mon avis et de l'avis du général également, de la sculpture de brique toulousaine. Une des trois Grâces inspirées de Jean Goujon (La Salle des Caryatides, au Louvre, construite par Pierre Lescot de 1546 à 1549, doit son nom aux figures féminines sculptées par Jean Goujon en 1550 d'après un model antique pour soutenir la tribune des musiciens.) ou du monument du cœur d'Henri II de Germain Pilon



[C01ag]



[C01ad]



Dans la grille du garde-corps les deux frises de vagues à la crétoise reprennent le dessin de la frise de terre cuite surmontant les caryatides. Ce motif est encore rappelé par la grecque de la demi-lune d'imposte de la porte.

Un joli jeu de reflets dans la vitre derrière l'imposte monumentale au décor à bâtons torsadés.



Cette très belle façade, bien visible entre deux arbres d'hiver, est remarquable aussi par l'importance des surfaces vitrées rythmées par les colonnes doriques du 1er et les Grâces du 2ième, les balcons stabilisants bien les espaces, le tout élégamment surmonté par une balustrade ternaire, elle aussi.
[Maisons Etroites: Et-C,3f,3f,3f,Balcon]

55, Allées Jean Jaurès.

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