Les Rues De Toulouse:
avenue Balansa.


Etabli par Michel Grau avec l'aide Royal Botanic Gardens Sydney et du Docteur P Neis: voyage au Tonkin.
On en saura plus en lisant: La vie de Benjamin Balansa, explorateur, botaniste" 199 p. Muséum Histoire Naturelle de Toulouse. Imp. Douladoure Toulouse


L'Avenue Balansa joint le rond point Alain Gazeau à la rue de Limayrac. Elle est située dans l'ouest du quartier de la Cote Pavée.

Benjamin Balansa

Il né à Montpellier en 1825. Il fait ses études à Sorèze et il est au collège lors de l'arrivée du père Lacordaire en 1840. Il se marie avec Pauline Fabre, une voisine, en 1849 à laquelle il restera très attaché toute sa vie. A chaque retour en France on lui trouve une habitation dans le quartier Dupuy Grand Rond.
Tous ses voyages sont marqués par deux tendances paradoxales -1 Il aime voyager et herboriser seul parmi les indigènes avec une bonhomie et un courage qui lui sauveront plusieurs fois la vie 2- Il organise son existence et sa subsistance sur place et créant des commerce voir des industries sur place. A Smyrne avec sa famille il ouvre une droguerie et organise des échanges de produits avec Toulouse. Au Paraguay il monte une industrie d'essence de Néroli ou il laisse son fils Ernest comme directeur. Par contre on le retrouve herborisant seul au Tonkin servant même de guide aux militaires chargés de préciser la frontière avec la Chine ! (Il meurt de la dysenterie à Hanoï en 1891).

Cycas Balansae

Plante ainsi dénommée pour honorer le naturaliste et explorateur botaniste Bénédict Balansa (1825-1892) qui collecta d'innombrables plantes pour le Muséum d'Histoire Naturelle de Paris, et passa les années 1885 à 1892 à travailler au Tonkin ou il mourut.
Cette espèce présente un stipe souterrain qui supporte plusieurs longues feuilles plates et arquées dotées de larges folioles d'un vert éclatant et dont les bords ondulés sont de toute beauté.

Frontière et Badiane
Au mois d'avril 1885, afin d'exécuter l'article 3 du traité de Tien-Tsin signé le 9 juin, la France et la Chine nommaient une commission de délimitation des frontières du Tonkin.
Un botaniste distingué, M. Balansa, qui séjourna en même que nous du 30 janvier au 25 février à Dong-dang et avec lequel j'eus le plaisir de faire de nombreuses excursions, donne à ce sujet les renseignements suivants:
« On voit les Chinois s'établir en été dans tous les villages où l'on cultive la badiane. Presque tous sont originaires du Kouang-si, ils n'arrivent dans la province de Lang-son que pour l'époque de cette fabrication, apportant avec eux leur appareil ou plutôt un chaudron, les autres parties de leur alambic pouvant se trouver sur les lieux. L'essence fabriquée, ils la font parvenir à Canton par la voie de That-ké. Leurs appareils à distiller sont très simples, mais défectueux. Ils ne pourront lutter contre ceux, bien plus rationnels, que les Européens pourraient installer dans le pays. »

Balansa au Paraguay
L'explorateur et botaniste français, Benjamin Balansa (1825-1891), a vécu plusieurs années au Paraguay, entre 1873-1877 et 1878-1889. Au cours de ces périodes il a rassemblé des bryophytes, surtout autour de l'Ascunción et dans l'état de Caaguazú. Plus tard, ces spécimens ont été envoyés à Emile Bescherelle à Paris pour qu'il puisse les identifier. Ce dernier a décrit plus de 30 espèces de mousses et d'hépatiques nouvelles pour la science. Une des collections de doubles de Balansa est intégrée dans l'herbier général des Conservatoire et Jardin botaniques de la Ville de Genève (353 échantillons, dont les 30 nouveaux noms).

L’essence de petitgrain bigarade du Paraguay
L’oranger amer a été introduit par les Pères Jésuites au Paraguay durant les XVIIème et XVIIIème siècles. L’industrie du Petitgrain s’est développée grâce à un botaniste français Benjamin BALANSA qui créa la première distillerie à Villa Rica en 1880. Le Paraguay a produit 200 tonnes d’essence en 1944 et plus de 250 tonnes en 1946. Les régions productrices sont au Nord Est et au Sud d’Asunción entre les fleuves Panama et Paraguay avec comme centres Caballero, Itacurubi, San José, Villa Rica.
On distille deux variétés : la variété Apepujhai (amère) qui n’est pas combustible et la variété Apejujhee (semi douce) dont le jus est consommé par les indiens.

Le Scinque terrifiant de Bocourt retrouvé en Nouvelle-Calédonie
C'est lors d'une mission consacrée à l'étude des serpents marins de Nouvelle-Calédonie, sur un petit îlot au large de l'île des Pins, que Ivan INEICH, chercheur au Muséum national d'Histoire naturelle a réussi à capturer un lézard de grande taille en décembre 2003.
Phoboscincus bocourti est le nom scientifique de ce Scincidae. L'animal, mesurant près de 50 cm de longueur totale, a été photographié et filmé avant d'être libéré.
Avant cette redécouverte, ce reptile n'était connu que par un unique exemplaire collecté par le botaniste attaché au Muséum Benjamin Balansa vers 1870 (remis au Muséum en 1872) et qui a servi à décrire l'espèce en 1876. Ce spécimen, holotype de l'espèce, est déposé dans les collections du Muséum national d'Histoire naturelle et sa taille est comparable à celle du spécimen observé en 2003.

Herbier B. Balansa (hépatiques et mousses)
(hépatiques et mousses)
L'explorateur et botaniste français, Benjamin Balansa (1825-1891), a vécu plusieurs années au Paraguay, entre 1873-1877 et 1878-1889. Au cours de ces périodes il a rassemblé des bryophytes, surtout autour de l'Ascunción et dans l'état de Caaguazú. Plus tard, ces spécimens ont été envoyés à Emile Bescherelle à Paris pour qu'il puisse les identifier. Ce dernier a décrit plus de 30 espèces de mousses et d'hépatiques nouvelles pour la science. Une des collections de doubles de Balansa est intégrée dans l'herbier général des Conservatoire et Jardin botaniques de la Ville de Genève (353 échantillons, dont les 30 nouveaux noms).


28, ave. Balansa


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